Le risque de survenue d’un cancer est accru dans les myosites nécrosantes séronégatives ou dans celles avec anti-corps anti-HMGCR.
Une équipe française s’est intéressée à la fréquence de survenue des cancers chez les personnes atteintes de myosite nécrosante. Son étude a concerné un groupe de 115 personnes atteintes soit de myosite nécrosante avec des anticorps anti-SRP ou anti-HMGCR, soit de myosite nécrosante séronégative.
La fréquence de cancer chez les personnes atteintes de myosite nécrosante avec anticorps anti-HMGCR ou de myosite nécrosante séronégative s’est révélée plus élevée que chez les personnes atteintes de myosite nécrosante avec anticorps anti-SRP ou que dans la population générale.
Les auteurs concluent à la nécessité d’un dépistage de cancer chez les personnes atteintes de myosite nécrosante avec anticorps anti-HMGCR ou de myosite nécrosante séronégative, mais pas chez celles qui présentent une myosite nécrosante avec anticorps anti-SRP.